L’emballage d’un produit représente de 5 à 20% de son prix de vente : quand on sait qu’il finira à la poubelle, on peut littéralement se dire que c’est jeter l’argent par les fenêtres. La solution, pour alléger porte-monnaie et poubelle, c’est le vrac.
Avant l’apparition des grandes surfaces et de ces étals de plastiques, les bouteilles en verre était consignées, c’est à dire qu’on payait le produit plus son emballage mais on pouvait ensuite ramener celui-ci pour le remplir de nouveau ou pour récupérer la consigne. Et puis le tout jetable est arrivé et cette pratique a plus ou moins disparu en France.
Mais de plus en plus de magasins reprennent ce principe, et on a vu arriver, même dans les grandes surfaces, ces longs tubes en plastique avec tirette, remplis le plus souvent de produits secs . Les intérêts sont multiples : on gère la quantité, on prend ce dont on a besoin, donc, pas de gaspillage alimentaire, les prix sont généralement plus bas (1), puisqu’on retire le coût de l’emballage, et surtout, il n’y a plus ce fameux emballage à usage unique, prêt à jeter, à condition d’utiliser un contenant ré-utilisable. Les sacs en papier peuvent servir plusieurs fois, mais on peut aussi utiliser des sacs en tissu, des bocaux, des boites etc…
(1) Il faut évidemment faire attention, notamment dans les grandes surfaces, où les prix sont parfois plus élevés que le même produit déjà emballé. Merci les effets de mode ..

mes petits sacs à vrac fait main
La majorité des magasins biologiques propose ce fonctionnement et on retrouve entre autres : sucre, farine, céréales, légumes et fruits secs, graines, chocolat, thés, olives, cafés mais aussi de l’huile, de la lessive, du liquide vaisselle… Sans oublier les fruits et légumes, et les produits à la découpe : fromages, pains, viandes…
Le mieux est ensuite de conserver les aliments dans des bocaux qui se ferment bien (pour éviter les mites alimentaires).
Mais le vrac, c’est aussi le marché, sur lequel on peut demander aux commerçants d’utiliser nos sacs en tissus plutôt qu’un énième sac en plastique. La démarche peut surprendre au premier abord, et tous n’accepteront pas, mais beaucoup apprécieront le geste. Le vrac, c’est également les AMAP (2) et tout autres circuits courts de distributions.
(2) Une AMAP est une association pour le maintien d’une agriculture paysanne. C’est un partenariat entre un groupe de consommateurs et une exploitation locale, débouchant sur un partage de récoltes régulier, composées des produits de la ferme.
Le vrac est donc une solution avantageuse sur plusieurs points, et c’est aussi un gain de temps. Plus besoin d’aller de rayon en rayon à la recherche de tel produit, puisqu’ils sont tous là, sous vos yeux. Il ne reste plus qu’à s’organiser: trouver les magasins proposant le vrac, faire des listes de menus et de courses, s’équiper de contenants et se lancer !

source : bioalaune
A Poitiers, nous avons une très jolie boutique, L’effet bocal, qui propose des produits locaux sans emballage et également des ateliers DIY (couture, cuisine, cosmétique…)
Encore des emballages en moins avec cette façon de faire ! Mais que restera-t-il dans notre poubelle à la fin de la semaine?
Pingback: Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas. (6/7) | les2alchimistes
Pingback: Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas (7/7) Le bilan. | les2alchimistes
travaillant dans un intermarché, mes patrons ont mis un « vrac » bio de secs j’étais folle en voyant ça 🙂 plus besoin de me bouger jusqu’en magasin bio pour en trouver ^^ bon le choix est limité mais au moins il y en a 🙂 le soucis c’est que j’aimerais bien aller chercher ma viande dans un bocal mais cette pratique à l’air peu connu et approuvé
mais vivement qu’un magasin « vrac » complet (beurre/confiture/viande/poisson/etc…) ouvre en france comme à LA 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
je veux bien te croire 🙂 c’est déjà un bon début. Pour la viande, tu peux toujours tenter ta chance; c’est visiblement le « pôle » le plus difficile pour faire accepter ses propres contenants, mais beaucoup finissent pas accepter. L’essentiel, c’est d’en parler, semer la petite graine 🙂 . Il y a des magasins 100% vrac, avec l’enseigne « Day by day », mais je t’avoue ne pas savoir s’ils proposent des produits d’origine animale. Il faut rester positif, il y a de la demande, il finira pas y avoir l’offre 😉
J’aimeJ’aime
Je suis totalement de ton avis 🙂
Cet article est vraiment intéressant et j’aimerai beaucoup pouvoir acheter plus en vrac mais aucuns magasins de par chez moi propose cela mise à part pour les céréales et fruits secs, bon c’est déjà un bon début.^^
J’aimeAimé par 1 personne
Rassure toi, la demande en vrac augmente : petit à petit, il y aura plus de magasins qui en proposeront 🙂 Où habites tu à peu près si ce n’est pas indiscret?
J’aimeJ’aime
J’achète certains aliments en vrac. Ça me demande de l’organisation, mais j’y arrive!
Je suis aussi abonnée à un panier de légumes biologiques qui provient d’une ferme à proximité. Mes légumes sont rarement emballés, contrairement en supermarché.
J’aimeAimé par 1 personne
Et si tu les choisis bio en supermarché, ils coûtent la peau du … et sont suremballés. On a tous tout intérêt à les prendre directement au maraîcher 🙂
J’aimeJ’aime
Pingback: Génération jetable. | les2alchimistes
Pingback: Réduire ses déchets avec ces 10 gestes simples | les2alchimistes
Pingback: Réduire ses déchets avec ces 10 gestes simples — les2alchimistes – Les astuces de Grand- Mère