Evolution du jardin – 1 an

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Nous sommes ravis de voir que notre dernier article sur la permaculture vous a plu et a bien voyagé sur différents groupes. Dans cet article, nous abordions un peu ce que nous avons fait dans le jardin depuis notre arrivée. Voici donc l’évolution un peu plus détaillée et en images.

Petit diaporama de 6 photos pour montrer le avant/après. Les premières photos ont été prises en juillet 2016, avant notre emménagement.

 

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Comme expliqué dans le précédent article sur la partie observation, quand nous sommes arrivés, il n y avait pas de coin déjà cultivé, c’était de la « pelouse » (principalement de la mousse, de la potentille et du chiendent) avec au milieu un bananier et un palmier, que nous avons rapidement enlevé.

 

Chez nous, un bananier utile c’est un bananier qui sert de paillage.

 

Les cartons n’étaient pas encore défaits mais Alexys a rapidement commencé à préparer des planches de culture, armé de sa grelinette et sa force physique. On vous en parlait dans cet article lorsque nous vous présentions notre nouveau jardin.

 

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En octobre 2016, les Jardiniers en herbe sont venus nous prêter main forte pour tailler les haies; nous sommes très reconnaissant.e.s pour cette immense aide. Une partie de cette matière a servi à alimenter le poêle à bois et l’autre a fini en Brft. Alexys a commencé à le faire à la main, un petit peu tous les jours, mais l’achat d’un broyeur ne fut pas de trop.

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Le jardin en Novembre

Moins de trois mois après notre emménagement, nous mangeons beaucoup de choux chinois et nous semons les engrais verts.

 

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Fabrication de la barrière, pour empêcher l’accès du potager à Mougli.

phacelie engrais verts

Utilisation des engrais verts

Les engrais verts, c’est vraiment le top pour occuper une parcelle intelligemment. Ils ameublissent le sol (très lourd), le nourrissent par les racines et fournissent de la matière pour le paillage, permettant ainsi de nourrir le sol par les parties aériennes en se décomposant. Le symbole du non-travail du sol par excellence, on en parlait dans l’article précédent. Nos petits chouchous sont le seigle et la phacélie qui apportent beaucoup de matière et rapidement.Et en laissant fleurir la phacélie, on offre le couvert à de nombreux pollinisateurs. Un bémol pour la moutarde qui, de par sa sensibilité au froid, n’a pas pu apporter toute la matière attendue.

 

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Au 21 mai, début de la saison « été » du potager

Les engrais verts sont fauchés et les plants « d’été » sont repiqués.

Et aujourd’hui?

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Le 10 Août, notre petite jungle

Beaucoup de vie amenée ici, les nombreux insectes se délectent de toutes les fleurs semées ici ou là, et des coins sauvages que nous laissons malgré la petite taille du jardin. Il y a les oiseaux qui font et refont des nichées comme s’il se plaisaient des nombreux abris et de la nourriture à profusion. ça change du mois d’Aout dernier où la pollinisation des courgettes a du être faite à la main pour être sûrs de manger quelque chose…

 

Nos courges

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La jungle de cucurbitacées

 

 

tournesol geant
bocal courgette recette aigre doux

Et parce qu’il faut bien transformer une partie de nos récoltes et prévoir à manger pour les saisons creuses, nous avons fait des bocaux de courgettes (23) d’après notre recette préférée et de la sauce tomate lacto-fermentée (voir notre article sur la lacto-fermentation) qui nous permet d’avoir toujours de la sauce puisque celle ci se conserve « indéfiniment », et sans stérilisation. Alexys a aussi fait du sirop avec la menthe chocolat, plutôt pas mal pour une première 🙂

 


Même si l’été est loin d’être terminé (en tous cas, sur le calendrier) , nous réfléchissons déjà aux cultures d’hiver ainsi que celles de l’été prochain. Il va vraiment falloir investir dans un récupérateur d’eau de pluie avec une plus grande contenance (au moins 1000L); vu comme la Vienne souffre de la sécheresse, ce n’est pas de trop. Il faudra également investir dans un système d’irrigation (à brancher sur le récupérateur d’eau de pluie) si on veut pouvoir manger des carottes ! Ce système devrait nous permettre, sur une petite planche de 4m², de produire de façon intensive tout un tas de légumes rapides (roquette, radis, carottes, betteraves, fenouils, etc.) et ainsi balancé notre manque de place. C’est un pari extrêmement valable sur le papier, en espérant que les faits se vérifient et nous donnent raison!

 

Il nous reste encore cependant beaucoup de choses à faire; nous avons débuté l’implantation d’une haie vive et variée dans le fond du jardin (pour le moment il n’y a que le buddleia, un althéa ainsi qu’un forsythia). Nous avons prévu d’intégrer à cette haie des plantes plus sauvages comme l’aubépine et l’églantier, mais aussi des plantes « cultivées », comme un gattilier.

Nous prévoyons également l’implantation d’arbres fruitiers (probablement pruniers), et éventuellement un saule. Ces arbres rempliront plusieurs rôles (l’un des principes de la permaculture; un objet pour plusieurs fonctions); fournir de la nourriture pour nous comme pour les insectes, de la matière pour pailler, des perchoirs pour oiseaux, mais aussi à apporter un peu d’ombre sur le potager aux heures les plus chaudes.

Un jardin est en constante évolution, il ne peut rester figé dans le temps. Le chemin parcouru en une année seulement est déjà très encourageant.

4 réflexions sur “Evolution du jardin – 1 an

  1. Bonjour, puisque vous venez au pique nique des jardiniers en herbe, j’abuse un peu mais….est ce que vous pouvez éventuellement nous faire goûter un bocal de courgettes lacto-fermenté? Je suis très curieuse de connaître le goût de ces courgettes…j’hésite à en faire car j’ai également qq courgettes à écouler…merci par avance ….bonne soirée .
    Sarah

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  2. Pingback: Bilan du potager printemps/été | les2alchimistes

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